Amis lecteurs, footeux et amoureux du jogo bonito du pays du futebol roi, je vous annonce en ce jour la fin de Gooooooooooooooool ! en tant que blog dédié aux joies du ballon-rond do Brasil. En effet, il m'est devenu trop compliqué et time-spending, comme on dit vulgairement dans le bizness, de gérer et d'actualiser à la fois le Goooooooooooool ! en question, mais également mes deux autres blogs, en l'occurence celui du Frenchman in Rio, le vaisseau-amiral (sic ;) de ma présence au Brésil, mais aussi mon blog professionnel, dédié aux plaisirs du e-marketing et du e-commerce, en l'occurence l'excellentissime eTamTam.fr ;)
Maiiiiiiiiiiiiiis réjouissez-vous ! Je continuerai EVIDEMMENT à traiter du foot brésilien sur le blog du Frenchman, très régulièrement (et très prochainement d'ailleurs avec la révélation du futur champion du Brasileirão, promis pour ce dimanche 5 décembre !), comme je l'avais déjà fait avant de lancer Goooooooooool ! (vous retrouverez d'ailleurs tous les articles déjà réalisés ici).
Até logo donc...et viva a paixão do futebol !
jeudi 2 décembre 2010
dimanche 7 novembre 2010
Championnat brésilien 2010 : voici mon équipe-type !
Amis recruteurs de France, de Navarre (et tout particulièrement de mon club adoré, le plus grand club de l'Histoire du Championnat de France, je veux bien entendu parler de l'AS Saint-Etienne), je vous recommande chaudement de lire attentivement le post qui suit ! Car je vais vous donner, allez c'est cadeau, l'équipe-type de ce Brasileirão 2010 qui est sur le point de s'achever (pour info, nous en sommes à la 34ème journée -sur 38- et la lutte pour le titre est toujours aussi incertaine entre les Tricolores carioca du Fluminense -1er avec 61 points, les Corinthians de São Paulo et de Ronaldo -2ème à 60 pts, et le Cruzeiro de Belo Horizonte -3ème à 60 pts également) ! Les 11 meilleurs joueurs de ce Championnat do Brasil qui produit quelques-uns des plus beaux artistes de la planète football ! Gros mâchage de travail, il ne vous restera plus, amis directeurs sportifs et recruteurs, qu'à sortir le carnet de chèque ! :)
# Dans les buts : Jefferson (Botafogo). La camisa 1 des alvinegros cariocas est tout simplement énorme dans ses buts ! Il dirige d'ailleurs la 2ème meilleure défense du championnat et est pour beaucoup dans l'excellent parcours du Fogão cette saison (4ème, en embuscade, avec 54 points). Mano Menezes, l'entraîneur de la Seleção, ne s'y est d'ailleurs pas trompé : Jefferson est désormais l'un des 3 gardiens de l'équipe auriverde !
# En défense centrale : Chicão (Corinthians) et Bolivar (Internacional). Chicão est le capitaine, le leader moral et la tour de contrôle des Corinthians, qui espèrent remporter le championnat l'année de leur centenaire ! Bolivar (passé par...Monaco en 2007) est un défenseur rugueux et intraitable, pour beaucoup dans le beau parcours de l'Internacional en championnat -sans parler de l'obtention de la 2ème Copa Libertadores du club, en août dernier.
# Les latéraux : Mariano (Fluminense) et Juan (Flamengo). Mariano est l'une des étoiles montantes du Fluminense de Muricy Ramalho, tout près de remporter son 2ème Brasileirão 26 ans après son premier et unique sacre...soit avant la naissance de Mariano, qui vient de fêter ses 24 ans. Vif et technique, il a également été appelé en sélection récemment par Mano Menezes. Juan, de son côté, est à 28 ans une valeur sûre du championnat brésilien, et de Flamengo où il joue depuis 4 ans. C'est l'un des rares (avec l'autre latéral, Leo Moura) à jouer à son niveau cette saison, au sein d'un Mengão à des années-lumières de 2009, où il fut couronné champion. Après avoir tenté sa chance très jeune à Arsenal, Juan était sur les tablettes du Milan AC cet été...avant que Leonardo ne soit débarqué de son poste d'entraîneur. Partie juste remise ?
# Les milieux défensifs : Elias (Corinthians) et Jucilei (Corinthians). Avant d'être des milieux défensifs, les deux jumeaux des Corinthians sont avant tout de sacrés footballeurs ! Techniques, rapides, buteurs (surtout Elias, et ses 11 buts en championnat !), ils sont incontestables dans l'équipe-type de cette année, et sont les locomotives du club le plus populaire de la capitale paulista. A respectivement 25 et 22 ans, ils ne devraient pas faire de vieux os aux Corinthians...
# Les milieux offensifs : Conca (Fluminense) et Montillo (Cruzeiro). Voilà. C'est cadeau. Je vous donne là les deux meilleurs joueurs du Brasileirão 2010. Les argentins Conca et Montillo. L'un est le génie créatif des Tricolores cariocas, et est directement impliqué dans plus de 60% des buts de son équipe (par ses propres buts ou ses passes décisives). Infatigable et jamais blessé (il a été surnommé par la torcida de Fluminense "O homem de Ferro", traduction inutile ! ;) Il porte à lui tout seul les espoirs de titre du Flu. Il est en fin de contrat en 2011, et le club rechigne (!!) à le prolonger, plombé qu'il est par les contrats en or des toujours blessés Fred (l'ex-lyonnais) et Deco. A acheter d'urgence ! A 27 ans, il est dans la forme de sa vie. Montillo, de son côté, est arrivé (discrètement) au Cruzeiro après un passage au Chili, à l'Universidad, où il a éliminé à lui tout seul le Flamengo en Libertadores. A 26 ans, il explose cette année, orientant avec brio le jeu des celestes, marquant de nombreux (et superbes) buts. Il est la pierre angulaire de l'excellent parcours de la Raposa, et il sera très difficile au club de la capitale mineira de le conserver l'année prochaine...
# Les attaquants : Jonas (Grêmio) et Neymar (Santos). Avec ses 21 buts inscrits en 34 journées, Jonas est l'incontestable artilheirio (meilleur buteur) de ce Brasileirão 2010 (le 2ème est Bruno César, avec "seulement" 13 buts). C'est un joueur complet et adroit de 26 ans, qui fait, et de loin, sa meilleure saison cette année. Après un début de saison catastrophique (le Grêmio était relégable après 12 journées), l'équipe gaucho a fait une incroyable remontée que l'on peut essentiellement attribuer à deux hommes : l'entraîneur-sauveur Renato Gaucho et le serial-buteur Jonas. Ce dernier devra cependant confirmer et prouver qu'il n'est pas que l'homme d'une saison. Et je dois avouer que je suis assez sceptique...Sceptique, en revanche, je ne le suis pas sur le joyau Neymar, 18 ans et toutes ses dents, fabuleux joueur déjà sur les tablettes de tous les plus grands clubs au monde. Il a sagement décidé de rester encore un peu à Santos, le club de Pelé, où il a déjà remporté la Copa do Brasil et le Championnat Paulista. Même s'il a pris un peu le melon et a été impliqué dans quelques polémiques, et s'il ne fera pas le triplé avec Santos, qui est distancé en championnat (5ème, avec 50 points). Mais ses actions de classe et ses buts (13 dans le Brasileirão) ont rythmé la saison, et rendus fous les défenseurs. Tiens, pour le plaisir, un petit best-of "neymarien" qui devrait vous plaire :
# Dans les buts : Jefferson (Botafogo). La camisa 1 des alvinegros cariocas est tout simplement énorme dans ses buts ! Il dirige d'ailleurs la 2ème meilleure défense du championnat et est pour beaucoup dans l'excellent parcours du Fogão cette saison (4ème, en embuscade, avec 54 points). Mano Menezes, l'entraîneur de la Seleção, ne s'y est d'ailleurs pas trompé : Jefferson est désormais l'un des 3 gardiens de l'équipe auriverde !
# En défense centrale : Chicão (Corinthians) et Bolivar (Internacional). Chicão est le capitaine, le leader moral et la tour de contrôle des Corinthians, qui espèrent remporter le championnat l'année de leur centenaire ! Bolivar (passé par...Monaco en 2007) est un défenseur rugueux et intraitable, pour beaucoup dans le beau parcours de l'Internacional en championnat -sans parler de l'obtention de la 2ème Copa Libertadores du club, en août dernier.
# Les latéraux : Mariano (Fluminense) et Juan (Flamengo). Mariano est l'une des étoiles montantes du Fluminense de Muricy Ramalho, tout près de remporter son 2ème Brasileirão 26 ans après son premier et unique sacre...soit avant la naissance de Mariano, qui vient de fêter ses 24 ans. Vif et technique, il a également été appelé en sélection récemment par Mano Menezes. Juan, de son côté, est à 28 ans une valeur sûre du championnat brésilien, et de Flamengo où il joue depuis 4 ans. C'est l'un des rares (avec l'autre latéral, Leo Moura) à jouer à son niveau cette saison, au sein d'un Mengão à des années-lumières de 2009, où il fut couronné champion. Après avoir tenté sa chance très jeune à Arsenal, Juan était sur les tablettes du Milan AC cet été...avant que Leonardo ne soit débarqué de son poste d'entraîneur. Partie juste remise ?
# Les milieux défensifs : Elias (Corinthians) et Jucilei (Corinthians). Avant d'être des milieux défensifs, les deux jumeaux des Corinthians sont avant tout de sacrés footballeurs ! Techniques, rapides, buteurs (surtout Elias, et ses 11 buts en championnat !), ils sont incontestables dans l'équipe-type de cette année, et sont les locomotives du club le plus populaire de la capitale paulista. A respectivement 25 et 22 ans, ils ne devraient pas faire de vieux os aux Corinthians...
# Les attaquants : Jonas (Grêmio) et Neymar (Santos). Avec ses 21 buts inscrits en 34 journées, Jonas est l'incontestable artilheirio (meilleur buteur) de ce Brasileirão 2010 (le 2ème est Bruno César, avec "seulement" 13 buts). C'est un joueur complet et adroit de 26 ans, qui fait, et de loin, sa meilleure saison cette année. Après un début de saison catastrophique (le Grêmio était relégable après 12 journées), l'équipe gaucho a fait une incroyable remontée que l'on peut essentiellement attribuer à deux hommes : l'entraîneur-sauveur Renato Gaucho et le serial-buteur Jonas. Ce dernier devra cependant confirmer et prouver qu'il n'est pas que l'homme d'une saison. Et je dois avouer que je suis assez sceptique...Sceptique, en revanche, je ne le suis pas sur le joyau Neymar, 18 ans et toutes ses dents, fabuleux joueur déjà sur les tablettes de tous les plus grands clubs au monde. Il a sagement décidé de rester encore un peu à Santos, le club de Pelé, où il a déjà remporté la Copa do Brasil et le Championnat Paulista. Même s'il a pris un peu le melon et a été impliqué dans quelques polémiques, et s'il ne fera pas le triplé avec Santos, qui est distancé en championnat (5ème, avec 50 points). Mais ses actions de classe et ses buts (13 dans le Brasileirão) ont rythmé la saison, et rendus fous les défenseurs. Tiens, pour le plaisir, un petit best-of "neymarien" qui devrait vous plaire :
Jefferson - Mariano, Bolivar, Chicão, Juan - Jucilei, Elias - Conca, Montillo - Jonas, Neymar
Elle a de la gueule, non ? ;)
jeudi 9 septembre 2010
Brasileirão 2010, résumé des épisodes précédents !
26 juin - 8 septembre 2010...Près de deux mois et demi de vacances...Je me rends compte avec un certain effroi que j'ai laissé en jachère mon Goooooooooooooooool ! de amor, pris par une passion subite et quasi exclusive qui s'appelle (s'appelait, la rédaction du dit pensum est terminé depuis 1 semaine) "Guide Rio/Minas Gerais 2011" du "Petit Futé" !
Bref, tout cela pour constater qu'avec l'emballement Copa do Mundo (on ne va pas y revenir, les résultats de la Seleção comme celui encore plus consternant de nos Bleus me donnent légitimement envie de passer à autre chose), j'ai laissé passer toute la première phase du Brasileirão 2010 (l'excellent -!- championnat national brésilien) sans même pondre un malheureux petit post !
Je vais donc essayer, en deux temps et quatre mouvements, de vous faire un résumé thématique de ces matches aller, avant d'accompagner avec force passion la phase retour ! :)
1. Le renouveau du football carioca !
Pas question de s'en plaindre, en tant qu'habitant amoureux de la Cidade Maravilhosa : les quatre équipes de Rio jouant cette Série A 2010 présentent le meilleur résultat moyen depuis les débuts du Championnat sous la formule des "pontos corridos" (championnat intégral aller et retour), institué en 2003 ! Mieux, à la fin des matches allers, les tricolores du Fluminense, moribonds l'an dernier et qui se sont sauvés d'extrême justesse de la descente, sont leaders du championnat, les alvinegros de Botafogo sont 3ème ex-aequo et en course pour la prochaine Libertadores, et les vaiscanos (de Gama) émargent à la 8ème place du championnat, tout en restant sur une impressionnante série de 11 matches sans défaite ! Seul Flamengo, mon Flamengo, ne se situe pas dans la première partie du classement : il traîne à une piteuse 14ème place, bien loin de son statut de tenant du titre 2009, avec seulement 5 maigres victoires en 19 matches...
Comment expliquer les succès des uns et les malheurs des autres (rubro-negros en l'occurence...) ?
- Pour Fluminense, c'est à la fois le recrutement du meilleur entraîneur brésilien de ces 5 dernières années (3 titres consécutifs avec São Paulo FC entre 2006 et 2008), Muricy Ramalho, mais aussi un investissement massif dans des joueurs de renoms et expérimentés : le milieu luso-brésilien et ex de Chelsea, Deco (cf photo ci-contre), l'artilheiro de São Paulo FC Washington (déjà passé par le Flu d'ailleurs), le "sheik" dorénavant tricolor Emerson...le tout en ayant réussi à conserver ses deux pépites, le milieu argentin Conca et le buteur ex-lyonnais Fred (même si ce dernier, fidèle à son habitude, est tout le temps blessé...). Le sponsor historique du club, Unimed (une assurance), et son patron Celso Barros (complètement...barré pour le Flu) s'est fait plaisir en matière de dépenses pharaoniques cette année, et il compte bien en tirer le bénéfice avec un deuxième titre de champion du Brésil, 26 ans après l'unique titre glané par la maquina tricolor en 1984, donc...
- Le Botafogo, de son côté, a réussi un recrutement bien moins clinquant mais pas forcément moins efficace : après sa doublette d'attaquants gringos Herrera-Loco Abreu (oui l'uruguayen roi de la panenka, cf Uruguay-Ghana lors de la Copa !), le club alvinegro a réussi à rapatrier son ex-joyau Maicosuel, qui se morfondait à Hoffenheim, mais aussi l'ex-banni Jobson (chopé en train de se poudrer le nez l'an dernier...). Pas de grosses stars, donc, mais un collectif cohérent et bien huilé par les mains expertes du paizão, l'entraîneur Joel Santana (pas le dernier à ouvrir, lui aussi, a priori :).
- Pour Vasco de Gama, de retour d'une saison 2009 en enfer en Série B, la réussite a un nom, et un seul : PC Gusmão, l'entraîneur du club de la Colline depuis la 8ème journée, qui a fait d'une équipe en crise (4 défaites en 7 matches, un statut de relégable) un bloc sérieux et efficace à défaut d'être sexy : 11 matches sur le banc avec Vasco, 5 victoires et 6 matches nuls ! Le tout avec une équipe un chouia en carton, où seuls se distinguent le meneur de jeu Carlos Alberto (champion d'Europe en 2004 avec Porto) et le vétéran Felipe, 2 fois champion avec Vasco à la fin des années 90, et revenu d'un exil saoudien pour tenter de renouer les fils de son ancienne gloire...
- Flamengo, de son côté, fait tout à la Flamengo (c'est le gros bordel, mais c'est aussi pour ça qu'on l'aime) : ses attaquants - hors-la-loi vedettes Adriano et Vagner Love se sont barrés sous des cieux (juridiques) plus cléments (la Roma pour Gradriano, le CSKA Moscou pour le Lover do Brasil), le goleiro et tout aussi hors--la-loi Bruno est en taule pour avoir commandité le découpage en morceaux de son ex-maîtresse (!!), et notre Zico national, devenu manager général du club rubro-negro, a beau écoper, le bateaur prend l'eau de toutes parts, mené jusqu'à récemment par un baltringue nommé Rogério Lourenço (entraîneur finalement licencié voici deux journées). Bref, une attaque famélique, la plus mauvaise de toute la Série A (14 buts en 19 matches), qui devrait tout de même scorer un peu plus avec les arrivées précipitées de deux ex-futures star(lettes) des championnats grec et turc, les DD (Diogo et Deivid, en photo ci-contre)...
2. Corinthians, 100 ans ou jamais :
Le 6 septembre 1910, les Corinthians de São Paulo naissaient au monde...100 ans pile-poil après, ils sont devenus le plus grand club pauliste du pays, la deuxième torcida du Brésil (20 millions de fanaticos corintianos), derrière mon intouchable Flamengo et sa nação aux 33 millions de membres, une religion plus qu'une équipe, le club ou joua un certain Socrates, et où (essaie de) joue(r) un certain Ronaldo ! Pour fêter le centenaire du club, les Corinthians rêvaient de remporter cette année (pour la première fois de leur histoire) la Copa Libertadores : c'est finalement l'Internacional de Porto Alegre qui l'a emporté)...Le (beau) lot de consolation serait de ramener à São Paulo le trophée de champion du Brasileirão, et les corintianos s'y emploient, et plutôt bien : en cette mi-championnat, et malgré le départ pour la Seleção de leur emblématique entraîneur Mano Menezes, ils émargent à la 2ème place du championnat, 1 point seulement derrière le Fluminense. La lutte pour le titre de champion semble devoir se circonscrire à ces deux-là, même si la route est encore longue, et si le troisième, le Santos de Neymar, n'est qu'à 6 points des Corinthians. De l'avis de tous, en effet, les tricolores de Rio et les alvinegros de São Paulo (ces derniers avec dans leurs rangs les vétérans Ronaldo et Roberto Carlos, mais aussi les excellents Dentinho, Jucilei ou Elias) disposent des meilleurs effectifs du pays, et sont les plus réguliers de la compétition (seulement 3 défaites en 19 matches pour les deux équipes)...Pour tout sire, à défaut de mon Flamengo, je serais assez content de voir cette équipe mythique des Corinthians empocher un 5ème titre de champion du Brésil, au nez et à la barbe du Flu :)
3. Brasileirão 2010 : plus de revenants, moins de partants :
Alors que la fenêtre des transferts internationaux s'est close voici une grosse semaine, le traditionnel exode des footballeurs brésiliens vers la riche Europe a eu plutôt tendance à se tarir cette année : ainsi, peu de (futurs) grands joueurs brésiliens se sont évadés en cet été. A l'exception du jeune buteur de Santos, André (parti au Dynamo de Kiev) ou du prodige vascaino Philippe Coutinho, qui a rejoint l'Inter de Milan, et si l'on met de côté le cas particulier des joueurs en "transit" (Adriano, Vagner Love, Robinho), qui ne sont rentrés que quelques mois au pays pour se refaire une santé avant la Coupe du Monde, cette année aura finalement été plus marquée par le retour au pays de nombreux bons joueurs (certes pour la plupart un peu vieux...), type Roberto Carlos (Corinthians), Deco (Fluminense), Deivid (Flamengo), Belletti (Fluminense), Felipe (Vasco), Keirrison (Santos), Rafael Sobis (Internacional), Maicosuel (Botafogo)...ou même le non-départ vers des cieux plus rémunérateurs de nombreux talents, le plus emblématique étant la perle de Santos Neymar, qui à 18 ans (bon il a le temps hein...) a décidé de rester au moins encore une année dans son club formateur, plutôt que de répondre à l'appel des roubles-livres de Chelsea ! Neymar n'est pas le seul dans ce cas : son coéquipier Ganso (peut-être le futur meilleur joueur du monde, s'il se remet bien de sa rupture récente des ligaments du genou), mais aussi les excellents Kléber (Palmeiras), Diego Tardelli (Atletico-MG), Diego Souza (Atletico-MG), Fred (Fluminense), Willians (Flamengo), Guinazu (Internacional)...sont restés au Brésil cette année, pour le plus grand bonheur des torcedores du pays ! Evidemment, la crise internationale y est pour beaucoup, qui a ralenti sensiblement l'envolée du marché des transferts, mais la bonne situation économique du Brésil également, qui a permis à de nombreux clubs de s'appuyer sur des sponsors puissants pour "bloquer" le départ vers de plus hautes rémunérations de la plupart des joueurs cités (Unimed avec Flu, Seara avec Santos, BMG avec l'Atletico-MG, Banrisul avec l'Internacional...). Une très bonne nouvelle également pour la qualité du championnat national, moins fort que ce qu'en pensent les brésiliens (ils sont persuadés, les bougres, d'avoir le plus dur championnatr au monde...), mais plus coté que ce qu'en croient les Européens (non, toutes les équipes ne jouent pas au ralenti ! :).
4. Le top et le flop :
- Le top, on l'a dit et on le redit ce sont les tricolores du Fluminense, passé de l'enfer l'année dernière (35 journées sur 38 en position de relégable...), au paradis en 2010 : 11 victoires et seulement 3 défaites en 19 matches, une attaque qui mitraille (33 buts, dont 7 du sheik Emerson et 6 du papy Washington), un groupe en confiance, un entraîneur réputé...Tous les ingrédients sont réunis pour que le Flu soit l'équipe de l'année...sauf si les Corinthians en décident autrement !
- Le flop, incontestable, c'est l'équipe moribonde de l'Atletico-MG (de Belo Horizonte) : alors que le club du passionné président Kalil est l'un de ceux qui a le plus investi à l'intersaison (le "roi du melon" Vanderlei Luxemburgo sur le banc pour plus de 500 k R$ par mois !, le maintien dans l'équipe de la "star" Diego Tardelli, les recrutements très onéreux de Diego Souza, d'Obina et de l'ex du CSKA Moscou Daniel Carvalho...), les résultats sont pitoyables, avec déjà 12 défaites en 19 matches (dont 6 à domicile !), une défense en carton (2ème plus mauvaise du championnat avec 34 buts encaissés) et une lamentable 17ème place, dans la barque aux condamnés pour la Série B...Eh, Luxemburgo, c'est quand que tu "gicles" ??
Allez, à vos commentaires, amis footeux do Brasil et d'ailleurs !!
Bref, tout cela pour constater qu'avec l'emballement Copa do Mundo (on ne va pas y revenir, les résultats de la Seleção comme celui encore plus consternant de nos Bleus me donnent légitimement envie de passer à autre chose), j'ai laissé passer toute la première phase du Brasileirão 2010 (l'excellent -!- championnat national brésilien) sans même pondre un malheureux petit post !
Je vais donc essayer, en deux temps et quatre mouvements, de vous faire un résumé thématique de ces matches aller, avant d'accompagner avec force passion la phase retour ! :)
1. Le renouveau du football carioca !
Pas question de s'en plaindre, en tant qu'habitant amoureux de la Cidade Maravilhosa : les quatre équipes de Rio jouant cette Série A 2010 présentent le meilleur résultat moyen depuis les débuts du Championnat sous la formule des "pontos corridos" (championnat intégral aller et retour), institué en 2003 ! Mieux, à la fin des matches allers, les tricolores du Fluminense, moribonds l'an dernier et qui se sont sauvés d'extrême justesse de la descente, sont leaders du championnat, les alvinegros de Botafogo sont 3ème ex-aequo et en course pour la prochaine Libertadores, et les vaiscanos (de Gama) émargent à la 8ème place du championnat, tout en restant sur une impressionnante série de 11 matches sans défaite ! Seul Flamengo, mon Flamengo, ne se situe pas dans la première partie du classement : il traîne à une piteuse 14ème place, bien loin de son statut de tenant du titre 2009, avec seulement 5 maigres victoires en 19 matches...
Deco-corico |
- Pour Fluminense, c'est à la fois le recrutement du meilleur entraîneur brésilien de ces 5 dernières années (3 titres consécutifs avec São Paulo FC entre 2006 et 2008), Muricy Ramalho, mais aussi un investissement massif dans des joueurs de renoms et expérimentés : le milieu luso-brésilien et ex de Chelsea, Deco (cf photo ci-contre), l'artilheiro de São Paulo FC Washington (déjà passé par le Flu d'ailleurs), le "sheik" dorénavant tricolor Emerson...le tout en ayant réussi à conserver ses deux pépites, le milieu argentin Conca et le buteur ex-lyonnais Fred (même si ce dernier, fidèle à son habitude, est tout le temps blessé...). Le sponsor historique du club, Unimed (une assurance), et son patron Celso Barros (complètement...barré pour le Flu) s'est fait plaisir en matière de dépenses pharaoniques cette année, et il compte bien en tirer le bénéfice avec un deuxième titre de champion du Brésil, 26 ans après l'unique titre glané par la maquina tricolor en 1984, donc...
- Le Botafogo, de son côté, a réussi un recrutement bien moins clinquant mais pas forcément moins efficace : après sa doublette d'attaquants gringos Herrera-Loco Abreu (oui l'uruguayen roi de la panenka, cf Uruguay-Ghana lors de la Copa !), le club alvinegro a réussi à rapatrier son ex-joyau Maicosuel, qui se morfondait à Hoffenheim, mais aussi l'ex-banni Jobson (chopé en train de se poudrer le nez l'an dernier...). Pas de grosses stars, donc, mais un collectif cohérent et bien huilé par les mains expertes du paizão, l'entraîneur Joel Santana (pas le dernier à ouvrir, lui aussi, a priori :).
- Pour Vasco de Gama, de retour d'une saison 2009 en enfer en Série B, la réussite a un nom, et un seul : PC Gusmão, l'entraîneur du club de la Colline depuis la 8ème journée, qui a fait d'une équipe en crise (4 défaites en 7 matches, un statut de relégable) un bloc sérieux et efficace à défaut d'être sexy : 11 matches sur le banc avec Vasco, 5 victoires et 6 matches nuls ! Le tout avec une équipe un chouia en carton, où seuls se distinguent le meneur de jeu Carlos Alberto (champion d'Europe en 2004 avec Porto) et le vétéran Felipe, 2 fois champion avec Vasco à la fin des années 90, et revenu d'un exil saoudien pour tenter de renouer les fils de son ancienne gloire...
Tic et Tac sont dans un bateau rubro-negro... |
2. Corinthians, 100 ans ou jamais :
(Très g)Ronaldo |
3. Brasileirão 2010 : plus de revenants, moins de partants :
Neymar et ses belles dents |
4. Le top et le flop :
Un Luxa en béquilles... |
- Le flop, incontestable, c'est l'équipe moribonde de l'Atletico-MG (de Belo Horizonte) : alors que le club du passionné président Kalil est l'un de ceux qui a le plus investi à l'intersaison (le "roi du melon" Vanderlei Luxemburgo sur le banc pour plus de 500 k R$ par mois !, le maintien dans l'équipe de la "star" Diego Tardelli, les recrutements très onéreux de Diego Souza, d'Obina et de l'ex du CSKA Moscou Daniel Carvalho...), les résultats sont pitoyables, avec déjà 12 défaites en 19 matches (dont 6 à domicile !), une défense en carton (2ème plus mauvaise du championnat avec 34 buts encaissés) et une lamentable 17ème place, dans la barque aux condamnés pour la Série B...Eh, Luxemburgo, c'est quand que tu "gicles" ??
Allez, à vos commentaires, amis footeux do Brasil et d'ailleurs !!
samedi 26 juin 2010
Brésil-Portugal : le plus mauvais match du premier tour ? A venir : Brésil-Chili
Alors que l'on se faisait une joie en ce beau vendredi d'hiver d'assister dans notre Rio Maravilhoso à l'incontestable meilleure affiche des 48 matches du premier tour de cette Copa do Mundo, en l'occurence le Brésil qui affrontait le Portugal, force est d'avouer que, comme dit le commentateur blasé, la montagne a accouché d'une souris, voire d'un souriceau !
Un bon vieux 0-0 des familles, un match fermé de chez fermé, où les gestes techniques les plus spectaculaires ont été cette prise de karaté de Pepe sur Felipe Melo (ce dernier répliquant -quel bourrin celui-là- par un énorme tampon quelques minutes après) ou encore ce très gros tacle (propre pour le coup) du capitaine Lucio sur un Cristiano Ronaldo déboulant comme d'hab à fond sur son côté gauche. Bon, il y a bien eu une première période avec quelques velléités, genre la barre de Nilmar (le seul sur la pelouse qui a donné l'impression de vraiment vouloir jouer), mais la seconde a été un long pensum...et c'était finalement assez prévisible, les deux équipes étant qualifiées avec un nul.
Allez, je vais abréger sur ce match, non sans vous avoir (re)dit qu'étant donné les forces en présence, ce fut selon moi le plus mauvais de ce premier tour (OK Slovénie-Algérie était bien pourri aussi :), et que nos amis commentateurs brésiliens s'en sont donné à coeur joie : descente en flammes de Julio Baptista (une hérésie ce mec sans cou et sans technique !), de Felipe Melo (déjà vu) et de Michel Bastos (un lyonnais, évidemment !), nouvelles critiques sur les choix de sélection de Dunga (et où ils sont Ganso, Ronnie et Neymar ?) ou de coaching (Robinho plutôt que Julio Baptista, merde !), mais aussi aplausos pour Lucio, Maicon et surtout Julio Cesar (on vous l'avait dit, la force de ce Brésil, c'est...sa défense !).
Ceci étant, la Seleção ne fait peut-être pas le show...mais elle gagne (ou presque) et a donc terminé première de son groupe (le plus relevé de la Copa, faut-il le rappeler). On connait des gars en maillot bleu (quand ils daignent bien vouloir s'entraîner et jouer) qui auraient signé en aveugles pour obtenir de tels résultats...
Prochain match des auriverdes, leur difficile 1/8ème de finale programmé ce lundi contre une vieille connaissance, le Chili. Difficile, parce que si le Brésil s'est quand même baladé en éliminatoires face au Chili (victoires 3 à 0 à Santiago et 4 à 2 au retour sur le sol brésilien), cette sélection fait forte impression depuis le début de la Copa, en particulier sur le plan offensif et sur l'engagement physique (ils n'arrêtent pas de courir, ces chiliens !). Ceci étant, personne ici au Brésil n'envisage une seule seconde la défaite (vous allez me dire, ils ne l'envisagent JAMAIS quand il s'agit de le Seleção ;), et les retours de Kaka, Robinho et Elano, ainsi que l'absence probable de cette chèvre de Felipe Melo (remplacé normalement par le jeune et bon Ramirès), devraient permettre au Brésil de se qualifier. Sans compter que Marcelo Bielsa, l'entraîneur (argentin) de l'équipe chilienne devra se passer de sa paire titulaire de défenseurs centraux, suspendus pour ce choc !
Allez on va faire une petit prière comme Luis Fabiano ci-dessous et l'affaire devrait être entendue :) Un petit 2 à 0 pour la Seleção, c'est mon pari ! Et on attend la suite (et le probable très gros choc avec les Bataves !) avec délectation !
Un bon vieux 0-0 des familles, un match fermé de chez fermé, où les gestes techniques les plus spectaculaires ont été cette prise de karaté de Pepe sur Felipe Melo (ce dernier répliquant -quel bourrin celui-là- par un énorme tampon quelques minutes après) ou encore ce très gros tacle (propre pour le coup) du capitaine Lucio sur un Cristiano Ronaldo déboulant comme d'hab à fond sur son côté gauche. Bon, il y a bien eu une première période avec quelques velléités, genre la barre de Nilmar (le seul sur la pelouse qui a donné l'impression de vraiment vouloir jouer), mais la seconde a été un long pensum...et c'était finalement assez prévisible, les deux équipes étant qualifiées avec un nul.
Allez, je vais abréger sur ce match, non sans vous avoir (re)dit qu'étant donné les forces en présence, ce fut selon moi le plus mauvais de ce premier tour (OK Slovénie-Algérie était bien pourri aussi :), et que nos amis commentateurs brésiliens s'en sont donné à coeur joie : descente en flammes de Julio Baptista (une hérésie ce mec sans cou et sans technique !), de Felipe Melo (déjà vu) et de Michel Bastos (un lyonnais, évidemment !), nouvelles critiques sur les choix de sélection de Dunga (et où ils sont Ganso, Ronnie et Neymar ?) ou de coaching (Robinho plutôt que Julio Baptista, merde !), mais aussi aplausos pour Lucio, Maicon et surtout Julio Cesar (on vous l'avait dit, la force de ce Brésil, c'est...sa défense !).
Ceci étant, la Seleção ne fait peut-être pas le show...mais elle gagne (ou presque) et a donc terminé première de son groupe (le plus relevé de la Copa, faut-il le rappeler). On connait des gars en maillot bleu (quand ils daignent bien vouloir s'entraîner et jouer) qui auraient signé en aveugles pour obtenir de tels résultats...
Prochain match des auriverdes, leur difficile 1/8ème de finale programmé ce lundi contre une vieille connaissance, le Chili. Difficile, parce que si le Brésil s'est quand même baladé en éliminatoires face au Chili (victoires 3 à 0 à Santiago et 4 à 2 au retour sur le sol brésilien), cette sélection fait forte impression depuis le début de la Copa, en particulier sur le plan offensif et sur l'engagement physique (ils n'arrêtent pas de courir, ces chiliens !). Ceci étant, personne ici au Brésil n'envisage une seule seconde la défaite (vous allez me dire, ils ne l'envisagent JAMAIS quand il s'agit de le Seleção ;), et les retours de Kaka, Robinho et Elano, ainsi que l'absence probable de cette chèvre de Felipe Melo (remplacé normalement par le jeune et bon Ramirès), devraient permettre au Brésil de se qualifier. Sans compter que Marcelo Bielsa, l'entraîneur (argentin) de l'équipe chilienne devra se passer de sa paire titulaire de défenseurs centraux, suspendus pour ce choc !
Allez on va faire une petit prière comme Luis Fabiano ci-dessous et l'affaire devrait être entendue :) Un petit 2 à 0 pour la Seleção, c'est mon pari ! Et on attend la suite (et le probable très gros choc avec les Bataves !) avec délectation !
mardi 15 juin 2010
Le Brésil et la Coupe du Monde : derniers préparatifs et premier match contre la Corée du Nord sur Copacabana !!
Ca y est le Brésil est entré dans cette Coupe du Monde XIXème du nom ! Mais avant de vous parler de ce match somme toute assez laborieux de la Seleção (et de surtout partager avec vous quelques images du fabuleux site monté pour l'occasion sur la mythique plage de Copacabana), je voulais revenir sur l'effervescence toute carioca qui s'est emparé de la ville de Rio depuis quelques semaines, et qui a culminé durant les derniers jours et dernières heures qui ont précédé l'entrée en lice de l'équipe amarelinha dans cette Coupe du Monde sud-africaine.
Cette fièvre qui met tous les 4 ans le Brésil à l'heure de sa Seleção, dans une forme de fusion très bien expliquée par ailleurs par l'anthropologue Roberto DaMatta sur un excellent blog dont je ne peux que vous recommander chaudement la lecture, celui d'un certain Antony Dumas, dit le "Frenchman in Rio", on la retrouve en particulier dans le domaine...commercial. Petite illustration avec ce mini-reportage photo dans les rues du Centro de Rio, plus précisément dans le quartier commerçant du Saara, fait hier lundi, la veille donc du "choc" contre les nord-coréens...
Le moins que l'on puisse dire, c'est que les Brésiliens se sont mis au diapason de leur équipe nationale ! Ca y va le jaune et vert !! :)
Bref, après des emplettes rondement menées, il ne restait plus qu'à trouver le lieu idéal pour assister à ce premier match de la Seleção dans cette Copa...Et quel endroit plus magique que la plage de Copacabana pouvions-nous élire pour cet évènement ? En effet, Rio de Janeiro est l'une des 6 villes (les autres étant Rome, Paris, Berlin, Sidney et Mexico) choisie par la FIFA pour accueillir la "Fan Fest" - en plus de 9 villes sud-africaines : il s'agit d'un évènement bien entendu promotionnel (les sponsors de la FIFA sont partout :), mais dont le grand mérite est de proposer en live l'ensemble des matches de la Coupe du Monde sur un écran géant haute définition de fort belle facture ! Le tout les pieds dans le sable, dans un espace suffisamment grand pour accueillir près de 20.000 spectateurs !
Et le moins que l'on puisse dire, c'est que nous n'avons pas été déçus par le cadre. Un franc soleil s'était invité pour l'occasion, et après une entrée dans la place somme toute paisible (mais quasi matinale, près de 1h30 avant le match !), la foule des grands jours s'est massée près du telão (l'écran géant) pour profiter du spectacle :
Et ma foi, au vu du match en lui-même, le spectacle était finalement plus sur la plage qu'à Johannesburg ! Je ne reviendrais pas trop sur le match en lui-même, vous avez certainement pris connaissance du résultat et des commentaires qui s'en sont suivis. Ce que je dirais, c'est que le Brésil n'a pas rassuré ses fans lors de cette entrée en lice, à l'instar d'autres sélections censées être favorites (Angleterre, France, Italie...), mais qu'à la différence de celles-ci, le Brésil l'a au moins emporté. Ce match finalement ressemble assez à ce que l'on a vu des prestations d'autres sélections bien cotées, comme l'Argentine ou les Pays-Bas, qui ont gagné sans séduire.
Dans le fond, les brésiliens (le peuple) semble plutôt satisfaits de cette entrée en matière, qui leur permet de ne rien hypothéquer sur le plan des résultats mais de -continuer à- bien dauber sur le sélectionneur Dunga, qui a de plus en plus intérêt à rentrer avec la Coupe s'il ne veut pas passer sur l'échafaud populaire et médiatique pour cause de jeu timoré. Et c'est certainement ça le plus ennuyeux : jouer contre la Corée du Nord avec seulement 3 (!) joueurs à vocation offensive (Kaka, Luis Fabiano et Robinho), ce n'est définitivement pas le foot samba et ça plait très modérément aux fans des arabesques de Ronaldinho (non retenu pour la Copa, faut-il le rappeler...). Sans compter que 2 des 3 joueurs offensifs sont clairement en-dedans (les deux premiers nommés), dans la droite lignée d'une saison pourrie, au Real Madrid pour l'un, à Séville pour l'autre, et que Robinho (très bon cet après-midi j'ai trouvé) ne pourra pas tout faire tout seul !
Allez pour finir en beauté et avant de vous donner de plus amples nouvelles de la Seleção d'ici à son prochain match contre les éléphants de la Côte d'Ivoire (quel match de merde ils nous ont offerts avec le Portugal !), je vous joins un petit film pris sur le vif dans les secondes qui ont suivi le but de Maicon (le 1 à 0 pour le Brésil donc). Toute la plage est en fusion ! :)
Cette fièvre qui met tous les 4 ans le Brésil à l'heure de sa Seleção, dans une forme de fusion très bien expliquée par ailleurs par l'anthropologue Roberto DaMatta sur un excellent blog dont je ne peux que vous recommander chaudement la lecture, celui d'un certain Antony Dumas, dit le "Frenchman in Rio", on la retrouve en particulier dans le domaine...commercial. Petite illustration avec ce mini-reportage photo dans les rues du Centro de Rio, plus précisément dans le quartier commerçant du Saara, fait hier lundi, la veille donc du "choc" contre les nord-coréens...
Le moins que l'on puisse dire, c'est que les Brésiliens se sont mis au diapason de leur équipe nationale ! Ca y va le jaune et vert !! :)
Bref, après des emplettes rondement menées, il ne restait plus qu'à trouver le lieu idéal pour assister à ce premier match de la Seleção dans cette Copa...Et quel endroit plus magique que la plage de Copacabana pouvions-nous élire pour cet évènement ? En effet, Rio de Janeiro est l'une des 6 villes (les autres étant Rome, Paris, Berlin, Sidney et Mexico) choisie par la FIFA pour accueillir la "Fan Fest" - en plus de 9 villes sud-africaines : il s'agit d'un évènement bien entendu promotionnel (les sponsors de la FIFA sont partout :), mais dont le grand mérite est de proposer en live l'ensemble des matches de la Coupe du Monde sur un écran géant haute définition de fort belle facture ! Le tout les pieds dans le sable, dans un espace suffisamment grand pour accueillir près de 20.000 spectateurs !
Et le moins que l'on puisse dire, c'est que nous n'avons pas été déçus par le cadre. Un franc soleil s'était invité pour l'occasion, et après une entrée dans la place somme toute paisible (mais quasi matinale, près de 1h30 avant le match !), la foule des grands jours s'est massée près du telão (l'écran géant) pour profiter du spectacle :
Et ma foi, au vu du match en lui-même, le spectacle était finalement plus sur la plage qu'à Johannesburg ! Je ne reviendrais pas trop sur le match en lui-même, vous avez certainement pris connaissance du résultat et des commentaires qui s'en sont suivis. Ce que je dirais, c'est que le Brésil n'a pas rassuré ses fans lors de cette entrée en lice, à l'instar d'autres sélections censées être favorites (Angleterre, France, Italie...), mais qu'à la différence de celles-ci, le Brésil l'a au moins emporté. Ce match finalement ressemble assez à ce que l'on a vu des prestations d'autres sélections bien cotées, comme l'Argentine ou les Pays-Bas, qui ont gagné sans séduire.
Dans le fond, les brésiliens (le peuple) semble plutôt satisfaits de cette entrée en matière, qui leur permet de ne rien hypothéquer sur le plan des résultats mais de -continuer à- bien dauber sur le sélectionneur Dunga, qui a de plus en plus intérêt à rentrer avec la Coupe s'il ne veut pas passer sur l'échafaud populaire et médiatique pour cause de jeu timoré. Et c'est certainement ça le plus ennuyeux : jouer contre la Corée du Nord avec seulement 3 (!) joueurs à vocation offensive (Kaka, Luis Fabiano et Robinho), ce n'est définitivement pas le foot samba et ça plait très modérément aux fans des arabesques de Ronaldinho (non retenu pour la Copa, faut-il le rappeler...). Sans compter que 2 des 3 joueurs offensifs sont clairement en-dedans (les deux premiers nommés), dans la droite lignée d'une saison pourrie, au Real Madrid pour l'un, à Séville pour l'autre, et que Robinho (très bon cet après-midi j'ai trouvé) ne pourra pas tout faire tout seul !
Allez pour finir en beauté et avant de vous donner de plus amples nouvelles de la Seleção d'ici à son prochain match contre les éléphants de la Côte d'Ivoire (quel match de merde ils nous ont offerts avec le Portugal !), je vous joins un petit film pris sur le vif dans les secondes qui ont suivi le but de Maicon (le 1 à 0 pour le Brésil donc). Toute la plage est en fusion ! :)
dimanche 30 mai 2010
Zico nouveau directeur du football de Flamengo !
Enorme nouvelle ce soir pour tous les amoureux des rubro-negros de Flamengo (dont je suis :) : Zico (photo ci-dessous), le Galinho, le plus grand joueur de l'histoire du club (et certainement l'un des 10 meilleurs joueurs de foot de tous les temps) vient d'être nommé directeur exécutif du football au sein du club de Gavéa (le siège du Flamengo) !! C'est le retour dans sa famille de coeur -tant attendu par des millions de torcedores flamenguistas- de l'idole, du meilleur buteur de l'histoire du club, avec lequel il a remporté 4 titres de champion du Brésil, la Copa Libertadores et la Coupe Intercontinentale.
C'est une grande victoire pour la présidente Patricia Amorim, puisque Zico avait jusqu'alors refusé les innombrables propositions des directions précédentes, préférant entraîner des sélections nationales ou des clubs, très souvent de seconde catégorie (sélection du Japon, Kashima Antlers, Fenerbahce, Olympiakos du Pirée...).
Zico, qui débutera sa carrière de dirigeant au Flamengo dès mercredi prochain, a beaucoup de boulot devant lui, et il semble en être conscient : "C'est un énorme défi, a t-il expliqué ce soir, l'objectif est de professionnaliser le football de Flamengo, de construire un centre d'entraînement de qualité, de donner ainsi de meilleures conditions de travail à l'équipe et de refaire de Flamengo une référence incontestée."
Plein de dossiers chauds l'attendront dès mercredi : l'équipe semble entre deux eaux, avec le départ (certain) d'Adriano (à l'AS Roma), celui (très probable) de Vagner Love (retour au CSKA Moscou), les résultats médiocres dans le Brasileirão en cours (le Fla n'est que 12ème après 5 journées et 1 seule maigre victoire...), la recherche d'un stade d'accueil après la Coupe du Monde, le Maracana fermant pour quasi 3 ans...Le tout dans un contexte financier tendu (Flamengo est -comme de très nombreux clubs brésiliens- criblé de dettes). Allez Zico, fais-nous des miracles ! :))
C'est une grande victoire pour la présidente Patricia Amorim, puisque Zico avait jusqu'alors refusé les innombrables propositions des directions précédentes, préférant entraîner des sélections nationales ou des clubs, très souvent de seconde catégorie (sélection du Japon, Kashima Antlers, Fenerbahce, Olympiakos du Pirée...).
Zico, qui débutera sa carrière de dirigeant au Flamengo dès mercredi prochain, a beaucoup de boulot devant lui, et il semble en être conscient : "C'est un énorme défi, a t-il expliqué ce soir, l'objectif est de professionnaliser le football de Flamengo, de construire un centre d'entraînement de qualité, de donner ainsi de meilleures conditions de travail à l'équipe et de refaire de Flamengo une référence incontestée."
Plein de dossiers chauds l'attendront dès mercredi : l'équipe semble entre deux eaux, avec le départ (certain) d'Adriano (à l'AS Roma), celui (très probable) de Vagner Love (retour au CSKA Moscou), les résultats médiocres dans le Brasileirão en cours (le Fla n'est que 12ème après 5 journées et 1 seule maigre victoire...), la recherche d'un stade d'accueil après la Coupe du Monde, le Maracana fermant pour quasi 3 ans...Le tout dans un contexte financier tendu (Flamengo est -comme de très nombreux clubs brésiliens- criblé de dettes). Allez Zico, fais-nous des miracles ! :))
mardi 25 mai 2010
Adriano en route vers la Roma...
Après la piteuse élimination du Flamengo de la Copa Libertadores par les modestes chiliens de la Universidad do Chile (évoquée dans mon post précédent), voilà une mauvaise (?) nouvelle de plus pour les torcedores de la Nação flamenguista : Adriano, l'Imperador, a décidé de ranger sa camiseta rubro-negra (son maillot rouge et noir) pour aller humer l'air plus embaumé d'€ (quoique ces temps-ci l'euro...) et devrait signer dans les prochaines heures à l'AS Roma.
Si le choix d'Adriano semble plutôt bon sur le plan sportif (la Roma a fini 2ème du championnat italien 2009-2010 à 2 points de l'intouchable Inter et est donc qualifiée pour la prochaine Ligue des Champions -et puis il n'existe que deux clubs valables en Italie : la Roma et le Milan !), on s'interroge sur les motivations de l'AS Roma : le club à la louve n'a pas du lire la presse brésilienne depuis un an (voire même So Foot qui a fait sa une des frasques d'Adriano en ce beau mois de mai), parce que le Gradriano est à l'Ouest depuis 6 mois : absences à l'entraînement, surpoids, baffes collées à son ex-douce en pleine favela de Chatuba, achat de motos pour les trafiquants de la même Chatuba...Bref un beau boxon ! Va falloir qu'il recommence à filer droit avec le Ranieri (l'entraîneur de l'AS Roma), qui n'est pas réputé pour être super permissif ! Ceci étant, s'il veut bien s'en donner la peine et si sa tête se remet à l'endroit, Adriano reste potentiellement un super joueur : il a quand même fini meilleur buteur du Brasileirão 2009 (avec 19 buts), en jouant une fois sur deux et en portant le Mengão vers son premier titre de champion en 17 ans ! Et puis il n'a que 28 ans...
Bref, um abraço à l'Imperador, dont on espère que la non-sélection (logique, au vu des frasques sur-mentionnées) à la Copa 2010 lui aura mis du plomb dans le cerveau, et qu'il pourra de nouveau briller sur les terres italiennes (il avait été énorme à Parme en 2002-2004).
De son côté, Flamengo va devoir rapidement pallier ce départ douloureux (ou pas ?). Sur les tablettes de la présidente Patricia Amorim : un bien vieux en disgrâce à São Paulo (Washington), un un peu vieux en train de glandouiller au Qatar (le sheikEmerson, ancien de Flamengo...et de Rennes !), et un plus jeune mais qui en fout pas la rame non plus au Qatar (Rafael Sobis, ex-futur grand joueur do Brasil). Va même peut-être falloir penser à en acheter deux, parce que le Vagner Love est chaudement pressenti pour rentrer dare-dare à Moscou après l'été ! Y'a du boulot Patou !!
Si le choix d'Adriano semble plutôt bon sur le plan sportif (la Roma a fini 2ème du championnat italien 2009-2010 à 2 points de l'intouchable Inter et est donc qualifiée pour la prochaine Ligue des Champions -et puis il n'existe que deux clubs valables en Italie : la Roma et le Milan !), on s'interroge sur les motivations de l'AS Roma : le club à la louve n'a pas du lire la presse brésilienne depuis un an (voire même So Foot qui a fait sa une des frasques d'Adriano en ce beau mois de mai), parce que le Gradriano est à l'Ouest depuis 6 mois : absences à l'entraînement, surpoids, baffes collées à son ex-douce en pleine favela de Chatuba, achat de motos pour les trafiquants de la même Chatuba...Bref un beau boxon ! Va falloir qu'il recommence à filer droit avec le Ranieri (l'entraîneur de l'AS Roma), qui n'est pas réputé pour être super permissif ! Ceci étant, s'il veut bien s'en donner la peine et si sa tête se remet à l'endroit, Adriano reste potentiellement un super joueur : il a quand même fini meilleur buteur du Brasileirão 2009 (avec 19 buts), en jouant une fois sur deux et en portant le Mengão vers son premier titre de champion en 17 ans ! Et puis il n'a que 28 ans...
Bref, um abraço à l'Imperador, dont on espère que la non-sélection (logique, au vu des frasques sur-mentionnées) à la Copa 2010 lui aura mis du plomb dans le cerveau, et qu'il pourra de nouveau briller sur les terres italiennes (il avait été énorme à Parme en 2002-2004).
De son côté, Flamengo va devoir rapidement pallier ce départ douloureux (ou pas ?). Sur les tablettes de la présidente Patricia Amorim : un bien vieux en disgrâce à São Paulo (Washington), un un peu vieux en train de glandouiller au Qatar (le sheikEmerson, ancien de Flamengo...et de Rennes !), et un plus jeune mais qui en fout pas la rame non plus au Qatar (Rafael Sobis, ex-futur grand joueur do Brasil). Va même peut-être falloir penser à en acheter deux, parce que le Vagner Love est chaudement pressenti pour rentrer dare-dare à Moscou après l'été ! Y'a du boulot Patou !!
vendredi 21 mai 2010
Flamengo : adeus à la Copa Libertadores :(
Ce petit post pour vous faire partager ma saudade suite à l'élimination de mon Mengão en quart de finale de la Copa Libertadores face à la solide, mais néanmoins limitée (à part le petit argentin Montillo, poxa, il est bon lui, il devrait pas faire de vieux os au Chili) équipe de l'Universidad Catolica de Santiago du Chili.
En effet, malgré la belle victoire lors de ce match retour dans le petit stade Santa Laura de Santiago (2 buts à 1, buts de Fla par la dupla de l'Imperio do Amor bien sûr), les rubro-negros restent à quai, la faute à un pitoyable match aller au Maracana où les Menguistas ont été terriblement absents et mauvais, avec une défaite 3 à 2 à la clé. Les buts du match retour (hier) ci-dessous, pour se faire (un peu) plaisir...
Au-delà de l'élimination qui laisse un goût amer (Flamengo était intrinsèquement supérieur à cette équipe), c'est toute la saison 2010 qui risque d'en être chamboulée : quid de Rogerio Lourenço, le pâle entraîneur de Fla depuis le licenciement (immérité) d'Andrade voici un mois ? Quid des principaux joueurs de l'effectif, comme Vagner Love (son prêt par le CSKA se termine début août), Adriano (son contrat se termine en juillet et il est déjà sur les tablettes de l'AS Roma et...de l'OM paraît-il (!), Kleberson (à la Copa en juin) ou encore le vieux Pet(kovic) et ses 37 ans ? Tous ceux-ci étaient avant tout attirés par le challenge Libertadores (dont le finale a lieu fin août), sans cette compétition, la fin de saison avec seulement le Brasileirão à se mettre sous la dent , ça va pas faire tripette...Patricia Amorim, la présidente, a du pain sur la planche pour bâtir une équipe compétitive et remotiver les troupes pour le second semestre 2010...
Pour info (même si on s'en branle un peu maintenant non ? ;), La U du Chili affrontera les mexicains de Chivas à la fin juillet, et la deuxième demi-finale sera 100% brésilienne, entre le São Paulo FC (qui s'est baladé contre Cruzeiro en quarts, 4 à 0 sur l'ensemble des deux matches) et l'Internacional de Porto Alegre, qui a réussi l'exploit de sortir le tenant du titre, l'Estudiantes de La Plata (du vieux Veron) avec un but salvateur du jeune Giuliano (en photo !) à la 88ème mn de jeu !
Bon ça fait quand même un club brésilien à coup sûr en finale...Allez on suivra la fin de la Libertadores sur Goooooooooooool ! finalement ! :))
En effet, malgré la belle victoire lors de ce match retour dans le petit stade Santa Laura de Santiago (2 buts à 1, buts de Fla par la dupla de l'Imperio do Amor bien sûr), les rubro-negros restent à quai, la faute à un pitoyable match aller au Maracana où les Menguistas ont été terriblement absents et mauvais, avec une défaite 3 à 2 à la clé. Les buts du match retour (hier) ci-dessous, pour se faire (un peu) plaisir...
Au-delà de l'élimination qui laisse un goût amer (Flamengo était intrinsèquement supérieur à cette équipe), c'est toute la saison 2010 qui risque d'en être chamboulée : quid de Rogerio Lourenço, le pâle entraîneur de Fla depuis le licenciement (immérité) d'Andrade voici un mois ? Quid des principaux joueurs de l'effectif, comme Vagner Love (son prêt par le CSKA se termine début août), Adriano (son contrat se termine en juillet et il est déjà sur les tablettes de l'AS Roma et...de l'OM paraît-il (!), Kleberson (à la Copa en juin) ou encore le vieux Pet(kovic) et ses 37 ans ? Tous ceux-ci étaient avant tout attirés par le challenge Libertadores (dont le finale a lieu fin août), sans cette compétition, la fin de saison avec seulement le Brasileirão à se mettre sous la dent , ça va pas faire tripette...Patricia Amorim, la présidente, a du pain sur la planche pour bâtir une équipe compétitive et remotiver les troupes pour le second semestre 2010...
Pour info (même si on s'en branle un peu maintenant non ? ;), La U du Chili affrontera les mexicains de Chivas à la fin juillet, et la deuxième demi-finale sera 100% brésilienne, entre le São Paulo FC (qui s'est baladé contre Cruzeiro en quarts, 4 à 0 sur l'ensemble des deux matches) et l'Internacional de Porto Alegre, qui a réussi l'exploit de sortir le tenant du titre, l'Estudiantes de La Plata (du vieux Veron) avec un but salvateur du jeune Giuliano (en photo !) à la 88ème mn de jeu !
Bon ça fait quand même un club brésilien à coup sûr en finale...Allez on suivra la fin de la Libertadores sur Goooooooooooool ! finalement ! :))
mardi 11 mai 2010
La liste des 23 brésiliens pour la Coupe du Monde !
Comme promis dans mon post d'hier, vous trouverez ci-dessous la liste des 23 joueurs brésiliens appelés par le sélectionneur Dunga pour aller reconquérir le titre mondial de football en Afrique du Sud, à partir du 11 juin prochain.
# Gardiens :
Julio César (Inter de Milan), Doni (AS Roma) et Gomes (Tottenham)
# Défenseurs :
- Latéraux : Maicon (Inter de Milan), Daniel Alves (Barcelone), Gilberto (Cruzeiro) et Michel Bastos (Lyon)
- Défenseurs centraux : Lucio (Inter de Milan), Juan (AS Roma), Luisão (Benfica) et Thiago Silva (Milan AC)
# Milieux de terrain :
- Défensifs : Gilberto Silva (Panatinaïkhos), Felipe Melo (Juventus), Josué (Wolfsburg), Kléberson (Flamengo), Elano (Galatasaray) et Ramirès (Benfica)
- Offensifs : Kaka (Real de Madrid) et Julio Baptista (AS Roma)
# Attaquants :
Luis Fabiano (FC Séville), Nilmar (Villareal), Robinho (Santos) et Grafite (Wolfsburg)
Première constatation : j'ai pas été trop mauvais, les 16 que j'avais mis "dans le bus" sont bien présents dans la liste. Même Michel Bastos, qui n'a rien à faire en latéral-gauche, est bien convoqué. Ca procède de la logique "dunguienne", qui consiste à faire appel à ses fidèles serviteurs plutôt qu'à des joueurs soit plus en forme (Marcelo), soit plus "imposants" (Roberto Carlos).
Deuxième point : aucune véritable surprise dans la liste, qui est hyper-conservatrice, ne s'appuie que sur des joueurs confirmés et déjà appelés par Dunga, et fait ainsi des 5 premiers mois de l'année et du talent déployé par la doublette jeune et locale (de Santos) Neymar-Ganso. Aucun des joueurs que j'avais placés dans ma liste "petite prière" n'a été retenu. Et c'est vraiment dramatique pour Ronaldinho, qui a fait une grosse saison au Milan, et qui sur son seul talent a sa place dans toutes les sélections du monde. Mais Dunga-le-bourrin a préféré choisir 6 (!!) milieux de terrain défensifs et seulement 2 "créateurs" (l'un des 2 étant la carne Julio Baptista, pour la création do Brasil, on repassera...).
Troisième point : j'ai failli faire un 100% avec ma liste "c'est pas gagné mais ça sent bon". J'ai été trahi par l' (ex ?) Imperador Adriano, qui, il faut le dire, a mis beaucoup du sien pour se faire virer de la liste. Décision dans le fond logique, mais quand on voit le talent initial d'Adriano, que celui-ci est remplacé par le joueur de Wolsburg (!), ex-Le Mans (!), Grafite, ça fait un peu pleurer...
Bref, une équipe 100% dunguesque donc, qui sent plus la sueur que le futebol champagne...Welcome back en 1994, pas surprenant quand on pense que Dunga était capitaine (et un peu sélectionneur) de la pire équipe de l'histoire du Brésil. Mais elle avait ramené la Coupe, alors...
Mais quand même, une Seleção sans Ronnie :'( ...Grrrrrhhh Dungaaaaaa...
# Gardiens :
Julio César (Inter de Milan), Doni (AS Roma) et Gomes (Tottenham)
# Défenseurs :
- Latéraux : Maicon (Inter de Milan), Daniel Alves (Barcelone), Gilberto (Cruzeiro) et Michel Bastos (Lyon)
- Défenseurs centraux : Lucio (Inter de Milan), Juan (AS Roma), Luisão (Benfica) et Thiago Silva (Milan AC)
# Milieux de terrain :
- Défensifs : Gilberto Silva (Panatinaïkhos), Felipe Melo (Juventus), Josué (Wolfsburg), Kléberson (Flamengo), Elano (Galatasaray) et Ramirès (Benfica)
- Offensifs : Kaka (Real de Madrid) et Julio Baptista (AS Roma)
# Attaquants :
Luis Fabiano (FC Séville), Nilmar (Villareal), Robinho (Santos) et Grafite (Wolfsburg)
Première constatation : j'ai pas été trop mauvais, les 16 que j'avais mis "dans le bus" sont bien présents dans la liste. Même Michel Bastos, qui n'a rien à faire en latéral-gauche, est bien convoqué. Ca procède de la logique "dunguienne", qui consiste à faire appel à ses fidèles serviteurs plutôt qu'à des joueurs soit plus en forme (Marcelo), soit plus "imposants" (Roberto Carlos).
Deuxième point : aucune véritable surprise dans la liste, qui est hyper-conservatrice, ne s'appuie que sur des joueurs confirmés et déjà appelés par Dunga, et fait ainsi des 5 premiers mois de l'année et du talent déployé par la doublette jeune et locale (de Santos) Neymar-Ganso. Aucun des joueurs que j'avais placés dans ma liste "petite prière" n'a été retenu. Et c'est vraiment dramatique pour Ronaldinho, qui a fait une grosse saison au Milan, et qui sur son seul talent a sa place dans toutes les sélections du monde. Mais Dunga-le-bourrin a préféré choisir 6 (!!) milieux de terrain défensifs et seulement 2 "créateurs" (l'un des 2 étant la carne Julio Baptista, pour la création do Brasil, on repassera...).
Troisième point : j'ai failli faire un 100% avec ma liste "c'est pas gagné mais ça sent bon". J'ai été trahi par l' (ex ?) Imperador Adriano, qui, il faut le dire, a mis beaucoup du sien pour se faire virer de la liste. Décision dans le fond logique, mais quand on voit le talent initial d'Adriano, que celui-ci est remplacé par le joueur de Wolsburg (!), ex-Le Mans (!), Grafite, ça fait un peu pleurer...
Bref, une équipe 100% dunguesque donc, qui sent plus la sueur que le futebol champagne...Welcome back en 1994, pas surprenant quand on pense que Dunga était capitaine (et un peu sélectionneur) de la pire équipe de l'histoire du Brésil. Mais elle avait ramené la Coupe, alors...
Mais quand même, une Seleção sans Ronnie :'( ...Grrrrrhhh Dungaaaaaa...
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